East End Hustle

Réalisé par Frank Vitale

Première mondiale de la nouvelle restauration 4K de Canadian International Pictures

En présence de Réalisateur Frank Vitale.

Crédits  

Réalisateur

Frank Vitale

Scénario

Allan Moyle, Frank Vitale

Interprètes

Miguel Fernandes, Allan Moyle, Andrée Pelletier, Anne-Marie Provencher

contact

Canadian International Pictures

Canada, Québec 1976 91 mins V.O. anglaise
Genre Thriller

CINDY EST DÉCIDÉE À DESCENDRE CEUX QUI L’ONT TRAITÉE COMME UNE ORDURE.

Cindy, une call-girl, quitte son amant et souteneur Dan, qu'elle estime trop cruel. Elle s’affaire ensuite à extraire ses anciennes collègues des griffes de ce dernier. Avec l'aide d’une nouvelle recrue, Marianne, et de son nouveau copain, Peter, le groupe se réfugie dans un entrepôt désaffecté. Mais Dan finit par découvrir le refuge et force les filles à revenir avec lui. Cindy décide alors de se venger de ce proxénète immoral et violent.

Après avoir collaboré sur MONTREAL MAIN (1974), Frank Vitale et Allan Bozo Moyle ont enchaîné avec un film d’exploitation digne de 42nd Street. Plus qu’une production grindhouse, le film s’intéresse à une attachante communauté de prostituées qui s'unissent pour se révolter contre leurs proxénètes abusifs. Le film se présente aujourd’hui comme une capsule temporelle d'une époque où nous retrouvons des lieux mythiques de Montréal, dont l’Orange Julep, l’Hôtel Nelson, la station de métro et le centre Square-Victoria, le Balmoral et le défunt Seaway Motor Inn. Miguel Fernandes propose un proxénète calme, maniéré et inquiétant à souhait. Andrée Pelletier (Cindy) et Anne-Marie Provencher (Marianne) ajoutent une touche de réalisme à ce drame sordide. Mentionnons aussi la présence de Bernie Gurberg, monsieur Dollar Cinéma. EAST END HUSTLE a longtemps été offert en format VHS puis DVD dans une copie médiocre, sombre, aux couleurs ternies, au ratio tronqué et au son étouffé. Dieu merci, cette nouvelle restauration gracieuseté de Canadian International Pictures (CIP) permet enfin de redécouvrir ce film essentiel à notre filmographie, puisqu’il s’agit d’une production 100 % indépendante tournée par des Montréalais anglophones. Il est fascinant de le comparer à GINA (1975), film d’exploitation de Denys Arcand, distribué en Blu-ray par CIP. – Marc Lamothe