L’édition 2004 au théâtre Hall de et JA de Sève de Concordia du 8 juillet au 1er août. Plus de 78,000 spectateurs assistèrent aux évènements, brisant l’ancien record de 75,000 et un des segments les plus remarquables de l’édition fut Komikstok, une série spéciale dédié aux films adaptés de bandes dessinées et de mangas.
Plusieurs films garnissaient cette sélection, incluant Arzak Rhapsody, un film d’animation réalisé par et inspiré de plusieurs œuvres du bédéiste français Jean Giraud (mieux connu sous le nom de Moebius). Blueberry, en première nord‐américaine, fut un autre film basé sur l’œuvre de Moebius, réalisé par Yan Kounen et mettant en vedette Vincent Cassel. Enki Bilal réalisé Immortel, basé sur sa trilogie de science‐fiction Nikopol (La Foire aux Immortels, La Femme Piège and Froid Équateur) et nous avons présentés le film animé Corto Maltese: La Cour Secrète Des Arcane, adapté de la série de l’auteur italien Hugo Pratt de même que le film d’action espagnol à gros budget Mortadelo & Filemon, également adapté d’une série. Suivirent un trio incroyable du Japon : Azumi, adapté d’un manga de Yu Koyama, réalisé par Ryuhei Kitamura, Battlefield Baseball, réalisé par Yudai Yamaguchi d’après un manga appelé Hell Stadium et une adaptation de Cutie Honey, en première internationale, basé sur un classique de Go Nagai et réalsié par Hideaki Anno, aussi responsable d’une des anime les plus respectés, Neon Genesis Evangelion. Nous avons aussi présenté le rare film animé Band of Ninja de 1967, basé sur le manga Ninka Bugeicho et réalisé par Nagisa Oshima d’In the Realm of Senses.
Un autre segment de la programmation se concentrait sur le cinéma thaï, avec des représentations de The Bodyguard en première canadienne, les premières nord‐américaines de The Macabre Case of Prompiram et d’Omen, les première canadiennes de Saving Private Tootsie et Heaven’s Seven et la première montréalaise de The Thesseract de du magnifique Last Life in the Universe de Pen‐Ek Ratanaruang.
Du Japon, Fantasia présenta 3 films du réalisateur toujours prolifique Takashi Miike : deux films de yakuza : Deadly Outlaw Rekka et Gozu ainsi que la première nord‐américaine du J‐Horror adolescent One Missed Call. Dopplegagnger de Kiyoshi Kurosawa eu aussi sa première canadienne et la première internationale de The Bottled Fool (aussi connu sous le nom de Gusher no binds me) eu lieu, en présence des cinéastes et des membres principaux de la distribution. Le film fut acheté par Media Blasters quelques jours après la présentation et distribué sous le nom de Hellavator). Le festival présenta également 9 Souls et Blue Spring de Toshiaki Toyoda, Blessing Bell de Sabu, Ju‐On : The Grudge de Takashi Shimizu et une sélection impressionante d’animes, certains des maîtres du genre : Porco Rosso de Hayao Miyazaki, Angel’s Egg de Mamoru Oshii, la première nord‐américaine de Paranoïa Agent et de Tokyo Godfather de Satoshi Kon.
Minoru Kawasaki se présenta en personne pour la première internationale de The Calamari Wrestler, qui fut la première fois que ses films étaient présentés à l’extérieur du Japon. Depuis, il a rencontré un grand succès avec des films tels que Executive Koala, The World Sinks Except Japan, Rug Cop et plus, mais tout commença avec Fantasia!
De la Corée du Sud provint le puissant et touchant Failan, Memories of Murder de Bong Joon‐ ho, Into the Mirror (l’inspiration du remake de 2008 d’Alexandre Aja Mirrors) Save The Green Planet, Jailbreakers, A Tale of Two Sisters et The Uninvited et Hong‐Kong nous offrit Running on Karma de Johnnie To et Wai Ka‐Fai et 4 versions restaurées de classiques des frères Shaw : 8th Diagram Pole Fighter, Executioners From Shaolin, Golden Swallow et Return To The 36th Chamber.
La section internationale inclut un hommage au réalisateur Paul Naschy, qui vint présenter ses deux classiques Dracula’s Great Love et The Werewolf vs. The Vampire Women ainsi que la première internationale du nouveau film Rojo Sange en présence du jeune réalisateur Christian Molina et de la vedette principale. D’autres invités mémorables inclurent Udo Kier, pour les premières canadiennes de Gate to Heaven de Veig Helmer et One Point Zero de Jeff Renfroe et Marteinn Thorsson, l’actrice Emily Perkins et la productrice Paula Devonshire pour la première mondiale de Ginger Snaps: The Beginning, l’actrice cult danoise Kim Bodnia pour la première nord‐américaine de The Good Cop, le fameux animateur indépendant Bill Plympton présentant Hair High, Eugenio Mira avec la première internationale de The Birthday, futur réalisateur de Masters of Horror Mick Garris avec la première mondiale de Riding the Bullet, le scénariste James Handel présentant la première canadienne de The Last Horror Movie de Julian Richards, Sheldon Wilson et son équipe pour Shallow Ground, Chris Fisher présentant la première canadienne de Hillside Strangler, accompagné par Brittany Daniel, star du film en question. De plus, Lynne Margulies présenta l’évènement spécial Confrontation Act : Andy Kkaufman’s Bizarre Journey into Pro Wrestling (qui inclut beaucoup d’extraits et de lectures de I’m From Hollywood and My Breakfast With Blassie), Wenzel Storch vint pour présenter la première international de Journey into Bliss et Chris D, historien renommé du cinéma japonais, programmeur de la Cinémathèque Américaine et vocaliste pour le band punk de L.A. The Flesh‐ Eaters débarqua en ville pour présenter son premier film : I Pass For Human.
Plusieurs films de maîtres du cinéma de genre de toutes générations furent présentés cette année, incluant Haute Tension d’Alexandre Aja, la première nord‐américaine de The Card Player d’Argento, Nothing de Vincenzo Natali et la premièer canadienne de Toolbox Murders de Tobe Hooper.
L’édition 2004 vit la première nord‐américaine de Monster Man de Michael Davis, Freak Out de Christian James, Romasanta de Paco Plaza, Flying Saucers de Oscar Albar, la première montréalaise de Killing Words de Laura Mana et de Gods of Times Square de Richard Sandler – ce dernier étant un des premiers documentaires non‐relatifs au genre présentés au festival et l’inspiration pour ce qui est maintenant la section très populaire Documentaries From the Edge. Du Québec, Fantasia présenta la première mondiale de Sinners & Saints de Melantha Blackthorne et Jason Cavalier, la première nord‐américaine de Macanix de Remy M. Laroechelle, la première nord‐américaine de Recond 2020 de Christian Viel et le réalisateur canadien Lee Demarbre se présenta à Montréal pour le première de son film Harry Knuckles and the Pearl Necklace.
The Man Who Saved The World (aussi connu en tant que le Star Wars turque) est un des films psychotroniques les plus notoires et il reçu un accueil retentissant d’un théatre à guichet fermé de 700 personnes, oscillant leur tête d’incrédulité et se tenant le ventre d’avoir rit autant. Le public apprécia aussi une très rare copie 16mm de classique underground Thundercrack! de Curt McDowell, dans sa seule copie complète existant sur la planète ainsi qu’un rare copie de l’intégralité de Frankenstein : The True Story, mettant en vedette l’acteur québécois Michael Sarrazin et présenté par le Cinéclub de Montréal.
Dans la catégorie des court‐métrages les plus mémorables, on retrouva la première mondiale de Goopy Spasms de Rick Trembles, la première nord‐américaine de l’extraordinaire chef‐d’œuvre d’animation stop‐motion The Separation de Robert Morgan, La Fin de notre amour d’Hélène Cattet & Bruno Forzani, Prologue de Douglas Buck, I‘ll See You in my Dreams de Miguel Ángel Vivas, Never Ever After de Mariano Baino, les premières canadiennes de Boy in the Box de Mad George et de Little Things de Daniel Greaves ainsi que de Crimson de Al Kratina, Itsy Bitsy Spider d’Anouk Whissel, Ritualis de Pat Tremblay, Les Drujes d’Izabel Grondin et La Bouche de Jean‐ Pierre de Lucile Hadzihalilovic.