Chine
2023 109 mins
V.O. mandarine
Sous-titres : anglais
“A remarkably modern martial arts film... with sophistication, wit, and an enormous amount of style”
– Calan Panchoo, FILM THREAT “One of the best and most fascinating action films to have come out in recent years... delivering some of the most graciously beautiful fights you have ever laid your eyes on”
– Alex Rallo, FILM EXPOSURE Tianjin, Chine, durant les années 1920. Dans la cour d'une célèbre école d'arts martiaux, un vénérable maître assiste à un duel dans les règles, à mains nues. Les deux combattants sont le propre fils du maître, Shen An (Jacky Heung,
THE WARLORDS, CHASING DREAM), et le meilleur élève de l'école, Qi Quan (Andy On,
TRUE LEGEND, SPECIAL ID). Lorsque le duel prend fin, Qi est victorieux, et le vieux maître rend son dernier souffle. Qi assumera donc dorénavant la direction de l'école, mais Shen n'approuve pas du tout ce verdict : il a trop confiance en son talent pour renoncer à l'académie qui devrait lui revenir de droit, et ce, même si son père avait souhaité qu'il fasse une carrière honorable dans la finance, loin des contraintes du wushu. La rivalité entre ces hommes têtus, Shen et Qi, sera exacerbée par quelques secrets de famille, un peu de politique interlope, et certains imbroglios romantiques avec des femmes beaucoup plus futées qu'eux.
Auteur, érudit, cinéaste, Xu Haofeng connaît les arts martiaux chinois, leurs coutumes, leur histoire et leurs techniques comme pas un. Son travail de scénarisation pour
THE GRANDMASTER est tout simplement admirable, sans oublier ses quatre longs-métrages précédents, incluant le brillant
THE SWORD IDENTITY. Dans
100 YARDS, dont l'impeccable chorégraphie des combats est signée Sifu Duncan Leung, élève du grand Ip Man, il apparaît évident que le savoir quasi encyclopédique de Xu hausserait facilement et à lui seul n'importe quelle œuvre au-dessus de tous les autres films de kung-fu. Sa précision, sa subtilité, sa sagacité font de lui l'un des meilleurs réalisateurs contemporains, et son sens visuel saisissant est parfaitement desservi, dans ce cas-ci, par l'audacieuse direction photo de Dao Shan. Inventivité et authenticité se conjuguent à merveille dans ce nouvel opus que Xu a coréalisé avec son frère Junfeng, et qui saura récompenser au centuple le spectateur attentif et amoureux du genre. –
Traduction: David Pellerin