Allemagne
2024 102 mins
V.O. anglaise
“Deliriously entertaining… An energetically outlandish fusion of stylish atmospherics and old-school reproductive horror”
– Jessica Kiang, VARIETY “Incredibly strange and deviously fun”
– Siddhant Adlakha, MASHABLE “So refreshingly unconventional and unpredictable in every way… Examining heady themes of grief, reproduction, and gendered expectations through inventive, playful horror”
– Meagan Navarro, BLOODY DISGUSTING Être enlevée à sa mère divorcée vivant aux États-Unis et obligée d'aller habiter à l'autre bout du monde est bien la dernière chose que souhaite Gretchen (Hunter Schafer,
EUPHORIA), mais l'adolescente se retrouve néanmoins et malgré elle dans les Alpes bavaroises avec son père, Luis (Marton Csokas,
THE EQUALIZER); la nouvelle épouse de son père, Beth (Jessica Henwick,
THE MATRIX RESURRECTIONS); et la fille préadolescente de Beth, Alma (Mila Lieu,
DODGER), qui est muette. Luis et Beth travaillent pour un hôtel qu'ils sont en train de réaménager, et leur employeur, Herr König (Dan Stevens,
ABIGAIL), un drôle d'oiseau qui semble gentil à première vue, offre à Gretchen un poste de nuit dans son hôtel. Des choses étranges se produisent régulièrement dans cet établissement, et Gretchen est attaquée plus d'une fois, sans raison aucune, par une femme effrayante et hystérique. Mais ce n'est que le début, et la pauvre adolescente ignore à quel point les choses vont devenir dangereusement bizarres.
Celles et ceux qui étaient à Fantasia en 2018 se souviennent d'un titre qui fit sensation :
LUZ de Tilman Singer. Aujourd'hui, ce dernier est de retour avec un second film encore plus détraqué que son premier. Le budget est plus important, la distribution plus expérimentée, mais le style demeure inchangé : envoûtant, et parfois même hallucinatoire. Le directeur photo Paul Faltz, le directeur artistique Dario Mendez Acosta et le compositeur Simon Waskow sont également de retour pour ce deuxième opus. La performance sincère et engagée de Hunter Schafer ne peut que gagner la sympathie du spectateur alors que Gretchen fait face à ses traumatismes passés et présents, tente de s’enfuir, et espère simplement survivre au bout du compte. Quant à Dan Stevens, il vole la vedette avec une interprétation excentrique, menaçante, et un délicieux accent — un classique instantané. La tension, l’horreur corporelle, la science pervertie et les autres détails tordus ont un certain sens si on se donne la peine d’y réfléchir, mais on peut tout aussi bien apprécier
CUCKOO en laissant l’étrangeté nous engloutir et nous transporter. À un certain moment, un détective interroge Gretchen au sujet d’un évènement insolite de la nuit précédente, et sa réponse très à propos est: « Lequel? » –
Traduction: David Pellerin