Présenté par Vinegar Syndrome

Evil Judgement

Réalisé par Claudio Castravelli

World Premiere of Vinegar Syndrome’s new 4K restoration!

En présence de Réalisateur/Producteur/Scénario Claudio Castravelli, Producteur Pietro L. Serapiglia, Scénariste Victor Montesano.

Crédits  

Réalisateur

Claudio Castravelli

Scénario

Claudio Castravelli, Victor Montesano

Interprètes

Pamela Collyer, Jack Langedijk

contact

Vinegar Syndrome

Québec 1984 91 mins V.O. anglaise
Genre HorreurThriller

“Compelling and alluring, Castravelli’s part slasher/part crime movie is well worth a revisit”
– Luisito Joaquín González, A SLASH ABOVE

Un tueur fou s'improvise juge, jury, et… bourreau! Janet (Pamela Collyer) a rompu avec son copain misogyne (Jack Langedijk), et elle vient tout juste d'apprendre combien gagnent les travailleuses du sexe; elle décide alors de se lancer dans ce métier. Malheureusement, les forces de l'ordre choisissent ce moment pour s'en prendre à la mafia, et un tueur dément réussit à s'échapper à cause de l'incompétence de certains policiers. Le fugitif assassine la meilleure amie de Janet (Nanette Workman!) et laisse une véritable traînée de sang dans son sillage. Terrifiée, Janet entreprend sa propre enquête dans le but d'attraper le meurtrier, coûte que coûte. Tourné en 1981, mais sorti en 1984, EVIL JUDGMENT fut réalisé par le cinéaste canadien Claudio Castravelli (DEUX SUPER-DINGUES).

Les sauveurs du bon vieux cinéma d'exploitation, Vinegar Syndrome, sont de retour avec leur restauration 4K d'un long-métrage d'horreur/Canuxploitation présenté ici en première mondiale. Il s'agit d'une œuvre qui plaira aux plus dépravés, dans laquelle on visite les bas-fonds du Montréal des années 1980 où le crime organisé règne en maître, sans oublier une corruption au sein même du système judiciaire. Avec sa tendance anti-autoritariste assumée, EVIL JUDGMENT dénonce l'opprobre dont les travailleuses du sexe font encore et toujours l'objet 39 ans plus tard. En dépit de ces thématiques très lourdes, le film de Castravelli réussit à faire preuve d'humour. Entre deux meurtres, on se surprend à rire, puisqu’en fin de compte les personnages insufflent dans cette histoire une vie échevelée et excentrique. Slasher d'abord, le scénario évolue rapidement en thriller conspirationniste. La corruption aggrave les choses, le sang coule de plus belle, et un spectateur happé par ce tourbillon de carnage ne voit pas venir le virage à 90° qui l'attend au dernier acte. Retenez seulement ceci : ne goûtez pas à la soupe! – Traduction: David Pellerin