Québec
2001 99 mins
V.O. française
« Stéphane Brousseau, 27 ans, est une joueuse compulsive. Suite à un ultimatum de la banque qui s'apprête à saisir la porcherie dont elle a hérité de son père, elle tente de faire un coup d'argent en vendant une récolte de "pot" que deux criminels de la ville font pousser sur sa terre. » (dossier de presse original) Derrière ce canevas en apparence simple, le film jouit d’un scénario complexe aux mille rebondissements, et d’une mise en scène inventive du réalisateur Érik Canuel, que certains voyaient déjà comme notre Quentin Tarantino. Canuel est un enfant de la balle, un être aux multiples talents et un homme à l’énergie hors du commun. Il se fait remarquer d’abord avec le vidéoclip, la publicité et les séries télé, pour finalement plonger tête-première dans le cinéma de genre. Canuel est l’homme de tous les genres : comédie, action, film historique, film romantique, suspense et théâtre filmé. – Marc Lamothe
Érik Canuel : « De tous mes films, LA LOI DU COCHON reste mon favori à mes yeux. Le mieux conçu ou fabriqué était plutôt LE DERNIER TUNNEL. Mon plus stylisé serait CADAVRES, d’après le roman de François Barcelo. J’ai énormément d’affection pour BARRYMORE, qui à bien des égards parle de mon père et de sa relation avec le théâtre et le jeu. Mais mon favori reste LA LOI DU COCHON. J'ai tourné le film en 2001 sur MiniDV. La production a été conçue spécifiquement autour de ce support. Le budget ne permettait absolument rien d'autre et je voulais tourner à tout prix ce scénario béton. La technologie a beaucoup évolué depuis. C'est un support qui présentait de nombreux avantages pour nous à l'époque. Personnellement, j’ai préféré travailler avec la pellicule 35mm. En fin de compte, ce n'est pas le support qui compte, mais l'histoire, le talent des acteurs et l'équipe choisie pour la raconter qui font la différence. Le scénario de Joanne Arseneau était absolument incroyable. Et je garde énormément d’affection envers mes premiers acteurs avec qui j’ai retravaillé, entre autres Sylvain Marcel, Jean-Nicolas Verreault, Catherine Trudeau, Marie Brassard et Christian Bégin. »