Kazakhstan
2024 102 mins
V.O. Kazakh
Sous-titres : anglais
“Nasty. Electrifying, ruthlessly tense… An uncompromising and harrowing experience”
– Abdul Latif, FILM FEST REPORT “Bleak, bloody, and bullet-riddled… A singular, stylized vision of action cinema”
– Kevin Jagernauth, IONCINEMA Brajyuk (Berik Aitzhanov,
GOLIATH,
THE ASSAULT) était jadis un détective. Il mène aujourd’hui des interrogatoires particulièrement brutaux. Car voilà, Brajyuk est un psychopathe. On le rencontre lors d’un affrontement sanglant entre deux clans ennemis au poste de police. Sa route croise ensuite celle d’une femme si traumatisée qu’elle parvient à peine à parler. Son nom est Tamara (Anna Starchenko,
NARTAI) et elle cherche désespérément son jeune fils, Timka, qui est disparu quelque part dans un territoire apocalyptique au Kazakhstan où abondent les émeutes et les violences. Brajyuk n’a aucune empathie pour elle, mais une offre de récompense le convainc de se joindre à elle lors d’une quête marquée par la mort et les larmes.
Une saisissante vision de l’enfer offerte par le cinéaste kazakh Adilkhan Yerzhanov (
THE GENTLE INDIFFERENCE OF THE WORLD, THE OWNERS, et la sélection de Fantasia 2019,
NIGHT GOD) et le producteur Alexander Rodnyansky (
LEVIATHAN, nommé aux Oscars),
STEPPENWOLF est un film explosif et anxiogène qui s’apparente à un
MAD MAX réalisé par John Ford (ou peut-être à
THE SEARCHERS réalisé par George Miller). Évoquant également Herman Hesse et les histoires classiques de samouraï,
STEPPENWOLF réinvente les codes des genres dont il s’inspire en y injectant du nihilisme postsoviétique et de l’humour noir à profusion. Se déroulant dans un monde dystopique sans barrières morales, le film reflète les horreurs exponentielles qui se produisent à travers le monde à travers un mariage de néo-western et de thriller de vengeance. Berik Aitzhanov livre une performance sidérante dans le rôle de Brajyuk, un terrifiant et charismatique antihéros du niveau de Alex (Malcolm McDowell) dans
A CLOCKWORK ORANGE. Avec une musique électro de Galymzhan Moldanazar qui rappelle Tangerine Dream, Carpenter et Martinez,
STEPPENWOLF est un film spectaculaire, troublant, et on ne peut plus actuel. –
Traduction: Kevin Laforest