Présenté par Cinémathèque Québécoise

When Tomorrow Dies

Réalisé par Larry Kent

Prix du Pionnier canadien : Larry Kent - Première mondiale de la nouvelle restauration 4K de Canadian International Pictures

Crédits  

Selection officielle

Festival international du film de Toronto 1984

Réalisateur

Larry Kent

Scénario

Robert Harlow, Larry Kent

Interprètes

Douglas Campbell, Nikki Cole, Neil Dainard, Patricia Gage, Francesca Long, Des Smiley, Patricia Wilson

contact

Canadian International Pictures

Canada 1965 88 mins V.O. anglaise
Genre Drame

“Though bleak in tone, Kent’s ground-breaking film is uncommonly perceptive concerning the contradictory condition facing the independent woman in a sexist society”
– “Front & Centre”, Festival of Festivals, 9th International Film Festival, Toronto

“He (Kent) is considered in some quarters to be a genius, and in others to be merely a maker of smutty movies”
– Jack Moore, VANCOUVER PROVINCE, 1966

Avec son troisième long-métrage, Larry Kent est paradoxalement à la fois parti et revenu à l'UBC. Pour la première fois, Kent avait le budget pour faire un film « professionnel ». Le résultat? Il a fait appel au directeur de la photographie Douglas McKay, ainsi qu'aux acteurs de théâtre professionnels Patricia Gage et Douglas Campbell. En même temps, le scénario est écrit par Robert Harlow, professeur d'écriture créative à l'UBC, et le film lui-même présentait le campus de l'UBC. Se détourner des « histoires de jeunesse » avait également du sens pour Kent, qui élevait sa propre famille tout en faisant face au fardeau de la réalisation.

Pour Wynn (Gage), la liberté des années 1960 la contourne. Mariée jeune, mère de deux enfants, ses journées sont remplies par les tâches ménagères. Le fardeau supplémentaire d'un père maladif place davantage Wynn dans des circonstances lamentables. Le point positif de l'existence de Wynn se présente sous la forme d'une chance de revigorer ses études universitaires (à l'UBC!), où elle trouve une certaine sympathie chez son professeur d'anglais, Trevelyan. La collision de l'enrichissement personnel et du désir avec le devoir familial amène inévitablement la vie de Wynn à un point critique. Travailler avec McKay apporte un nouveau style visuel au cinéma de Kent, et le réalisateur prend des libertés pour développer des fioritures visuelles, tout en tenant à l'œil l'existence claustrophobe de Wynn.

Avec le recul, nous pouvons voir Kent comme un allié féministe, illustrant une époque où les hypocrisies de « l'amour libre » et de la « libération » se heurtent aux barrières implacables de l'attente patriarcale. Le choix de la « liberté » si souvent offert aux jeunes personnages n'est pas une option facile pour une personne ayant une famille et des responsabilités. Wynn est l'homologue de Laurie de THE BITTER ASH, qui, bien qu'elle soit dans un milieu économique différent, existe néanmoins dans la même oppression d'être une « femme au foyer ». – David Douglas