France
2024 111 mins
V.O. française
Sous-titres : anglais
“The breadcrumbs of the film’s mysteries can be chewed on for days after this disturbing feast”
– Bille Walker, DREAD CENTRAL “A suspenseful tale of small-town horror… Proves that the duo can deliver brilliantly entertaining work whatever the subject, whatever the genre”
– Phil Wheat, NERDLY “The most successful Bustillo and Maury collaboration since LIVIDE”
– Theodoor Steen, SCREEN ANARCHY Fraîchement débarqués à Roquenoir, une ville nichée dans les montagnes françaises, deux enquêteurs très différents vont bientôt aborder la même affaire chacun à sa façon. La commandante Elisabeth Guardiano (Virginie Ledoyen,
8 FEMMES) a été chargée de résoudre le meurtre sordide d'un couple marié, tandis que le capitaine de gendarmerie Franck De Rolan (Paul Hamy,
MALGRÉ LA NUIT), du « département des disparitions alarmantes », doit retrouver un groupe d'enfants dont on a perdu toute trace. Les deux missions s'avèrent liées, et le principal élément qu'elles ont en commun est une légende locale, « le mangeur d'âmes », entité censée décourager les enfants de s'aventurer en forêt. Peut-être cette chose n'est-elle pas un mythe, après tout, car de nouveaux décès étranges vont survenir, et certains détails insolites seront mis au jour à propos du couple assassiné. Guardiano et De Rolan seront amenés à découvrir une vérité terrifiante.
Après avoir signé
À L’INTÉRIEUR, un classique moderne, et
THE DEEP HOUSE (2021), les réalisateurs Julien Maury et Alexandre Bustillo changent de registre avec leur nouveau long-métrage intitulé
LE MANGEUR D’ÂMES. Il ne s'agit pas cette fois d'une histoire d'horreur pure et dure, mais plutôt d'une sorte de thriller morbide en forme de procédure policière, ponctué de thèmes occultes et de séquences hyperviolentes. Les scénaristes Annelyse Batrel et Ludovic Lefebvre, ayant adapté le populaire roman d'Alexis Laipsker, font passer les deux enquêteurs par une série de révélations et de revirements de situations ne pouvant que faire monter la tension et rendre les enjeux encore plus élevés. Ledoyen et Hamy livrent des performances solides, incarnant à merveille les démons intérieurs de leurs personnages, pendant que Maury, Bustillo, et le directeur photo Simon Roca évoquent une atmosphère à glacer le sang au sein de cette communauté terrorisée ainsi que dans les forêts qui l'entourent. L'accent est mis sur le suspense d'abord, et les scènes sanglantes sont rares — sauf à la fin, lorsque la véritable ampleur horrifique et tragique du mystère est brutalement dévoilée. –
Traduction: David Pellerin