Australie
2024 70 mins
V.O. anglaise
L'ingénue préférée (et la plus prolifique) du cinéma d'horreur, Alice Maio Mackay, revient à Montréal cet été avec son sixième film, CARNAGE FOR CHRISTMAS. La cinéaste australienne de 19 ans s’est déjà fait remarquer à Fantasia et ailleurs grâce à ses projets sociofinancés (toutes ses œuvres sont réalisées avec un budget nul ou presque). T BLOCKERS, présenté au festival en 2023, est tout de suite devenu un favori des fans et a été projeté dans une ambiance survoltée. Avec CARNAGE FOR CHRISTMAS, Mackay troque la glu violette et les parasites extraterrestres pour le gui et le père Noël, dans cette vilaine aventure du temps des fêtes. Lorsque la détective et podcasteuse de true crime Lola visite sa ville natale pour la première fois depuis qu’elle a pris la fuite et transitionné, l’esprit vengeur d’un meurtrier notoire devenu légende urbaine refait surface. Lola doit résoudre ce mystère avant que la population ne se fasse massacrer. Elle doit faire face à un tueur psychotique, mais aussi à une ville hantée par ses secrets.
CARNAGE FOR CHRISTMAS rend non seulement hommage aux classiques d’horreur du temps des fêtes comme SILENT NIGHT, DEADLY NIGHT et RARE EXPORTS: A CHRISTMAS TALE, mais aussi aux étoiles montantes du cinéma underground. Avec la participation de Betsey Brown (ALL JACKED UP AND FULL OF WORMS), de Zelda Adams (HELLBENDER), et de Vera Drew (THE PEOPLE'S JOKER) comme monteuse, Mackay s'affirme comme la princesse du peuple d'un mouvement grandissant de cinéma underground sale, irrévérencieux et transgressif, mené par de jeunes cinéastes trans qui réinventent le cinéma de genre avec un regard neuf, détournant les clichés habituels pour en faire quelque chose de personnel, d'inventif et qui repousse les limites. Moins, c'est peut-être plus, mais on ne peut pas accuser Mackay de ne pas avoir embrassé le maximalisme, avec un court film qui déborde de montages expressionnistes effrénés, de séquences animées, de drag-queens, d'images psychédéliques et de répliques mordantes. – Traduction: Stéphanie Cusson